par Valérie Kobi, professeure à l’Université de Neuchâtel
S’il est bien connu que la révolution optique a complètement bouleversé notre perception du monde, en particulier grâce à l’invention du télescope et du microscope, son importance pour le développement de l’histoire de l’art demeure encore largement sous-estimée. Les sources à notre disposition révèlent pourtant clairement que les connaisseurs et les théoriciens de l’art des XVIIe et XVIIIe siècles ont très rapidement exploité les avancées de l’optique pour améliorer leurs propres protocoles de lecture des objets d’art.
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Université du 3e âge, antenne du Jura