La panique dans la foule. En boîte. Dans un concert. Les stratagèmes pour rentrer le soir. Les dizaines d'heures passées à planifier le retour de soirée. Voilà ce qu'il faut s'attendre à endurer si on est femme et qu'on veut s'aventurer à l'extérieur. Une entreprise ancestrale nous enseigne la peur, la passivité, l'immobilisme. Dès l'enfance, nous sommes conditionnées à ne pas nous défendre.
Une femme femme décide de s'approprier l'usage de la violence, non pas pour asseoir un pouvoir mais pour répondre à toutes les violences invisibles et quotidiennes exercées par les hommes. Agrippée au taser dans sa poche, le regard haut, elle marche la nuit comme si la rue lui appartenait.
La représentation du mardi 16 avril est annulée (celle du 15 est complète). Pour les intéressé·es, nous vous encourageons à vous rendre au Théâtre du Jura les 17 et 18 avril, où des places sont encore disponibles. Infos ici.